Monsieur le Ministre des TPTC

Monsieur le Représentant de l’UNESCO en Haïti,

Monsieur le Directeur Général du CONATEL,

Madame la …,

Monsieur le …,

Mesdames, messieurs,

Distingués invités,

J’éprouve un grand plaisir à vous souhaiter la plus cordiale bienvenue en cette matinée de célébration de la journée mondiale de la Télévision.  Je remercie l’UNESCO qui a bien voulu s’associer au CONATEL pour rendre possible cette manifestation.

1959 marque l’année de la rentrée de la télévision en Haïti. De 1959 à nos jours, que de chemins ont été parcourus !

D’abord c’était la télévision noir et blanc : le petit écran. C’était un opérateur privé émettant seulement à Port-au-Prince. Limitation de la couverture radioélectrique mais aussi limitation du nombre des téléspectateurs puisque ce service était privé.

1971, la télé couleur fit son apparition. Une évolution et non une révolution puisque la TV noir et blanc était compatible avec la télévision couleur. Autrement dit, une émission de télé couleur pouvait être captée par un récepteur noir et blanc. Inversement, une TV couleur pouvait décoder les signaux noir et blanc.

Un opérateur privé desservait la population de Port-au-Prince à l’époque.  La desserte était donc limitée non seulement en termes de couverture radioélectrique mais aussi en termes de taux de pénétration du service télévisuel.

Puis vint 1978, mise en ondes de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) a changé la donne. La Télévision d’Etat émettant sur les chaines 8, 10, 12, 4, à travers le pays a propulsé le service audio-visuel dans les foyers et les salons haïtiens. La fin du 20eme siècle vit une expansion du service télévisuel. La bande VHF étant saturée, on a été obligés d’ouvrir la bande UHF à la concurrence.

On est maintenant au début du 21eme siècle. Un changement majeur s’opère dans le secteur audio-visuel : une révolution technologique : la télévision numérique ! Le flat screen remplace les télévisions à écran cathodique. Mais il ne s’agit pas seulement de changer les récepteurs de TV, les émetteurs analogiques doivent migrer en numérique. La numérisation des signaux analogiques rend possible la compression des signaux donc leur regroupement sur un seul émetteur qui devient un multiplexeur, un équipement qui a la capacite de combiner au moins 6 canaux en même temps. Un véritable défi pour la production, pour la création audio-visuelle.

C’est justement cette problématique qui justifie le thème retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale de la télévision : ACCELERATION DU NUMERIQUE ET DEVELOPPEMENT DES MEDIAS AUDIOVISUELS.

L’honneur m’est donc échu de souhaiter à tous et à toutes, une bonne commémoration : Bonne fête !

Cette célébration réunit plusieurs parties prenantes  e matin: d’abord le Ministère des Travaux Publics Transports et Communications (MTPTC) entité en charge de la politique du secteur des télécommunications, le Conseil National des Télécommunications (CONATEL), le Régulateur du secteur des télécommunications, Le Ministère de la Culture et de la Communication en charge de la politique culturelle du Gouvernement de la République, les opérateurs des services de télévision en Haïti, les Universités, en plus de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Ensemble on va réfléchir sur le thème du jour et sur le chantier hautement technologique, celui de la transition de la télévision en Haïti. La phase de la planification de la transition est très avancée Des éléments essentiels pour le déploiement d’infrastructures audiovisuelles ont été identifiés. Des solutions doivent être soumises dans les meilleurs délais au Gouvernement pour la prise de décision finale. Il a été prévu deux pannels pour réfléchir sur ces sujets pendant cette journée. La collaboration de toutes les parties prenantes étant la meilleure formule  dans le domaine du passage au numérique, j’invite donc tous les acteurs ici présents à une franche collaboration pour accoucher des résultats tangibles.

Encore une fois, bonne fête de la Télévision !