A l’invitation de l’UNNESCO, le Conseil National des Télécommunications (CONATEL) a participé à un atelier de réflexion à l’intention des journalistes et travailleurs de la presse autour du thème : « Renforcer la coopération nationale et internationale pour la sécurité des journalistes en Haïti », ce Mercredi 18 Décembre 2019 à l’Hoel le Plazza.

En présence de plusieurs participants grandes personnalités dont : le président de l’Association  Nationale des Medias Haïtiens(ANMIH), la Directrice  des Droits de l’Homme (BINUH), le chef de la coopération de l’Ambassade du Canada, la conseillère des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats –Unis , le représentant du Directeur Général du  Conseil National des Télécommunications CONATEL, Monsieur André Lubin, Directeur de la Direction de la Radiodiffusion dans ses propos de circonstance salue le courage des journalistes qui exercent leur métier avec professionnalisme et contribuer par là au mieux vivre et au mieux être en Haïti. Il déplore et condamne fermement les actes d’insécurité auxquels sont soumis des journalistes dans l’exercice de leur profession ; ceux qui les commettent fragilisent autant le processus démocratique que la liberté d’expression. A-t-il poursuivi !  

Tout en  rappelant que Le CONATEL, en tant qu’instance de régulation du secteur des télécommunications, n’est pas un organe de contrôle de la presse. Mais l’une de ses attributions est d’octroyer et de règlementer des concessions pour l’exploitation des stations de radiodiffusion, c’est-à-dire, des systèmes de télécommunications utilisant les ressources rares que sont les fréquences radioélectriques. A ce titre, le CONATEL a une grande responsabilité dans les conditions établies pour le bon fonctionnement des services de radiodiffusion et par voie de conséquence, de l’exercice du métier de journaliste lorsqu’il se fait par l’entremise des ondes ou spectre hertzien.

 Le CONATEL a encouragé la tenue d’autres ateliers de ce genre dans le but de sensibiliser davantage sur le travail des journalistes dans un contexte aussi difficile, les risques de la profession. La promotion et la protection de la liberté d’expression, dans une société marchant difficilement vers la démocratie, est un devoir citoyen, un devoir d’Etat